La Chine a détruit les preuves de l’apparition du coronavirus (rapport)

L’attitude chinoise est une “insulte à la transparence internationale”

La Chine aurait détruit les preuves de l’apparition du coronavirus, selon un document des agences de renseignement occidentales, dont le contenu a été publié samedi dans le journal australien, The Daily Telegraph.

Le document de 15 pages, partagé par des agences de renseignement en Australie, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et au Canada, indique que la Chine a menti sur la capacité de transmission interhumaine du virus et a fait taire ses médecins locaux.

Selon le rapport, la Chine aurait détruit les preuves dans les laboratoires et refusé de fournir des échantillons vivants à des scientifiques internationaux qui travaillent actuellement sur un vaccin pour stopper la contagion.

Le document précise également que l’attitude chinoise est une “insulte à la transparence internationale”, entraînant à ce jour la mort de plus de 240.000 personnes.

Les autorités sanitaires mondiales, accusées par les Etats-Unis de ne pas avoir immédiatement saisi la gravité du nouveau coronavirus, ont appelé vendredi Pékin à les inviter à participer aux enquêtes sur les origines animales du virus.

Donald Trump a dit envisager de nouvelles taxes punitives contre Pékin après avoir acquis la certitude que le coronavirus provenait d’un laboratoire hautement sensible de Wuhan, et non d’un marché local d’animaux.

Selon l’OMS, les enquêtes en cours en Chine portent notamment sur des cas de personnes malades “dont les symptômes ont commencé à se manifester à Wuhan et dans ses environs fin 2019, et sur des échantillons prélevés dans les environs des marchés et des fermes des régions où les premiers cas humains ont été identifiés, ainsi que (…) sur des espèces sauvages et animaux d’élevage vendus sur ces marchés”.