La police sierra-léonaise a déclaré lundi avoir arrêté plusieurs personnes, dont des officiers supérieurs de l’armée. Selon nos sources, les militaires arrêtés tentaient d’évincer l’actuel président par des pratiques déstabilisatrices
Les personnes arrêtées, selon la police, “travaillaient à saper la paix et la tranquillité de l’État et à déchaîner la violence contre des citoyens pacifiques de la Sierra Leone”.
La police a noté que les enquêtes préliminaires ont révélé que les personnes arrêtées prévoyaient d’utiliser les prétendues manifestations pacifiques entre le 7 et le 10 août comme prétexte pour déclencher des attaques violentes contre les institutions de l’État et les citoyens pacifiques.
Il a noté que les suspects aidaient la police dans les enquêtes actuellement en cours.
Il a exprimé sa déception en notant qu’en dépit des efforts continus pour consolider “la paix et les gains démocratiques durement acquis” de la Sierra Leone, certaines personnes dans le pays et à l’étranger continuent d’entreprendre des actions destinées à faire dérailler la paix et la tranquillité du pays.
La police a assuré au public que le pays restait pacifique et que la situation était entièrement sous contrôle, les encourageant à vaquer à leurs occupations normales.
Cependant, il a encouragé les membres du public à signaler toute activité suspecte aux autorités compétentes. Depuis son élection le mois dernier, le pays d’Afrique de l’Ouest fait face à des turbulences internes concernant la réélection du président Julius Bio.
Les partisans du parti d’opposition, l’APC, ont allégué que l’élection avait été truquée et ont exigé la publication des résultats désagrégés des bureaux de vote. M. Bio n’a pas assisté à la réunion d’urgence des chefs d’État de la CEDEAO convoquée dimanche à Abuja pour aborder le coup d’État au Niger.