La Russie tente de convaincre les Africains que les pénuries alimentaires causées par l’invasion de l’Ukraine ne sont pas de sa faute

La Russie essaie de convaincre les nations africaines que les pénuries alimentaires mondiales causées par son invasion de l’Ukraine ne sont pas la faute de la Russie.

L’Ukraine est l’un des plus grands producteurs alimentaires au monde, en particulier pour le monde en développement. Mais l’invasion de la Russie a nui à la production et à l’exportation de nourriture.

Les Nations Unies ont averti plus tôt ce mois-ci qu’une “catastrophe de la faim” se préparait à cause de l’invasion de l’Ukraine, et que cela affecterait particulièrement “l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie et même l’Amérique latine”.

Mais la Russie fait campagne pour éviter tout blâme.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a imputé les pénuries à l’Occident dans un discours prononcé dimanche devant les ambassadeurs de la Ligue arabe au Caire, en Égypte, a rapporté la BBC.

Lavrov doit également se rendre en Éthiopie, en Ouganda et en République du Congo, a rapporté la BBC.

Il a écrit dans des journaux publiés dans ces pays que l’idée que la Russie “exportait la famine” était en fait de la propagande occidentale, a rapporté la BBC.

Il a également écrit dans l’article, selon le New York Times : « Nous savons que les collègues africains n’approuvent pas les tentatives non déguisées des États-Unis et de leurs satellites européens de prendre le dessus et d’imposer un ordre mondial unipolaire au communauté internationale.”

La Russie et l’Ukraine ont signé vendredi un accord soutenu par l’ONU pour relancer les expéditions de céréales à partir de trois ports, dont le port d’Odessa. Les ports avaient été coupés par la marine russe.

Mais des missiles russes ont touché le port samedi, a indiqué l’Ukraine. La Russie a d’abord nié l’attaque mais l’a reconnue dimanche. L’Ukraine a déclaré qu’elle essaierait toujours d’exporter du grain depuis le port.